Fashion Week Printemps Eté 2020 Salvatore Ferragamo florentin

Fashion Week Printemps Eté 2020 Salvatore Ferragamo florentin

Ce qu’il fallait retenir du défilé Salvatore Ferragamo en 3 points.

01. LE RETOUR À FLORENCE
Depuis plusieurs saisons, la griffe florentine faisait défiler simultanément l’homme (imaginé par le français Guillaume Meilland, directeur artistique des collections masculines depuis 2016) et la femme (sous la houlette du britannique Paul Andrew, directeur artistique des collections féminines, récemment promu directeur de l’ensemble de la création de la marque) pendant la Fashion Week de Milan.

Cette fois ci, la maison – qui a connu ces derniers temps plusieurs vagues de réorganisation en interne – a fait le choix d’envoyer sur le podium un défilé presque entièrement masculin (44 silhouettes masculines contre 15 féminines), et ce non pas à la Fashion Week de Milan mais au Pitti Uomo de Florence, ville qui a vu naître la marque en 1928. Sans doute peut-on lire dans ce choix une volonté de la marque d’enclencher un nouveau départ, tout en renouant avec ses racines.

 

02. UN VESTIAIRE MASCULIN URBAIN, FONCTIONNEL ET INNOVANT


Ce sont des hommes à la démarche énergique et à l’allure sportive – pantalon et top fittés – qui s’avancent sur le podium installé pour l’occasion Piazza della Signoria (à noter qu’en 2016 la maison avait participé à la restauration de la fontaine Neptune située ici même et qui sert de toile de fond au défilé). Certains sont plus âgés, ils ont les cheveux laqués vers l’arrière, sont parfois coiffés d’un bandeau ou portent des lunettes aux accents futuristes.

Leur dressing s’énonce entre chic urbain remasterisé (des costumes légers comme infroissables taillés dans des matières techniques, des gabardines d’été travaillées over-size, des costumes rayés repensés en combinaisons workwear), pièces outdoor (des parkas aériennes dotées de coulisses, des coupe-vents croppés munis de zips et de poches plaquées, des doudounes matelassées sans manche faisant office de gilets) et clins d’oeil à l’univers sportswear (pantalons du soir rehaussés d’une bande latérale aux airs de joggings, hoodie retravaillé dans une maille ultrafine).

Une offre masculine moderne et innovante qui s’accorde bien avec les quelques silhouettes féminines qui partagent les mêmes codes couleurs, matières et imprimés (certains reprenant les contours de la statue en marbre blanc de Neptune dressée sur la place). A noter toutefois que l’on perd un peu le fil devant l’étendu de l’offre.

 

03. L’HÉRITAGE DE SALVATORE FERRAGAMO EN CREUX
Des occurrences de la matière de prédilection de la maison florentine – le cuir -, aux souliers à la créativité débridée qui constituent les origines de la griffe (ici le modèle féminin « Kimo », doté d’une empeigne amovible arrivant à la cheville, inventé en 1951 par Salvatore Ferragamo et présenté cette même année lors d’un défilé à Florence, est transposé à l’univers masculin dans une version sandale avec chaussette en daim intégrée), en passant par les déclinaisons du motif Gancini sur les boucles de ceintures : le patrimoine de la maison continue de constituer une source d’inspiration forte pour la nouvelle génération de créateurs.

Source : https://weekend.lesechos.fr/
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